Le « dôme » du Treh

Le « dôme » du Treh

La repose au sommet est un classique au Dôme du TREH. Cette possibilité est exploitée par nombre de pilotes voulant éviter de poser en pleine journée dans les conditions musclées de la vallée, ou simplement récupérer leur véhicule pour rentrer.

Dans le but de ménager les chaumes qui sont essentielles pour nourrir le bétail des fermes auberges, posez le plus près possible du sentier de randonnée qui longe le déco Est et partez immédiatement plier sur la zone de préparation via le chemin de randonnée.

Pour la même raison, le gonflage est interdit sur le dôme (illustration n°1).

Vu sa configuration topographique de gros dôme au sommet plat avec des pentes douces, l’effet « sous le vent » est souvent dérisoire. Il est constaté qu’en dessous de 30km/h de secteur Ouest, seules de faibles turbulences de relief ne gênent pas la repose propre au sommet.

Toujours grâce à sa configuration, le site du TREH permet de voler « en léger sous le vent » de Nord à Est, lorsque la brise prend le dessus.

Il est fortement déconseillé de pratiquer ce site quand le vent météo dépasse 10 km/h de Nord à Est.

Parallèlement il faut comprendre que ce dôme est alimenté par plusieurs vallons. Celui de Guebwiller en Est, le vallon de Ranspach (la « vallée de la mort ») en Sud, le vallon d’Oderen en Ouest et celui de Kruth en Nord-Ouest.

Ces vallons génèrent des masses d’air, bien différentes tant en force qu’en températures, qui se rejoignent sur ce dôme, cela engendre des échanges de masses d’air avec plus ou moins de conflits.

Ces conflits ont le plus souvent lieu quand il y a un léger flux de Nord ou d’Est et une surchauffe d’Ouest. Cela peut générer des « dust » sur le dôme, des brusques descendances verticales (comme un effet bagnard très prononcé), et provoquer des fermetures dues aux cisaillements entre les masses d’air.

Les différentes perturbations possibles risquent de poser quelques problèmes pour la repose au sommet par les pilotes novices, et même chevronnés s’ils n’atterrissent pas au bon endroit…

De manière générale, il vaut mieux poser directement au-dessus du décollage (au flux du vent ou de la brise) ou alors bien loin à l’arrière du dôme (et face au vent météo). Cette dernière méthode est la plus sûre, la repose juste à l’arrière du déco est plus technique dû au fait que la brise ou le dynamique qui passent au déco nous font remonter à l’approche du sol et souvent repartir pour un tour !

Plusieurs phénomènes conjugués sont la cause des situations à risques. Les exposer au cas par cas serait trop complexe.

C’est pourquoi un collectif de pilotes du club Markstein Airways a schématisé 4 grands cas pouvant se présenter (illustrations 2 à 5).


ATTENTION ! Ces conseils ne vous garantissent pas des atterros sans risques, mais vous alertent sur des situations au Dôme du TREH afin de vous éviter le pire !

Enfin n’oubliez pas que dans notre activité le vent est toujours un facteur aggravant et qu’il vaut mieux éviter de voler au-dessus de 25 km/h.